Ndary Lo a sans cesse exprimé un besoin vital de « s’en sortir », il s’est engagé pour que l’esclave et les opprimés se libèrent. Il a incité tous les autres à « monter », suivant le précepte de Nietzsche qu’il a constamment martelé. Le futur ne se conçoit que par un mouvement vers le haut et pourra d’autant mieux s’atteindre qu’il est supporté par la prière, prière au sens de supplique, de revendication permanente.
La création de Ndary Lo est sous-tendue par de multiples sources d’inspiration et sa révolte pour une libération traverse toute son œuvre.
Des cycles, qui témoignent d’une inspiration à chaque fois différente, se succèdent et organisent son œuvre par périodes de quelques années. Ils se concluent toujours par une œuvre monumentale. Cet arbre imposant, sur lequel est bien marqué le tronc évoquant un corps de femme et dont les branches sont constituées par des humains aux mains dressées vers l’au-delà, en est le témoin. Il achève le cycle des arbres conçus pour la Muraille Verte.
Après lui, Ndary Lo reviendra à de simples assemblages de mains, les Arbres des Origines, ou traitera ce thème de l’arbre d’une manière purement plastique, dépouillée de son message initial, ayant un regard presque ironique sur sa propre création.
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